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Rassemblement devant le siège de Sonatrach Aval: Les chômeurs de Bethioua veulent des emplois

par Houari Barti

Une délégation de représentants des chômeurs de la commune de Bethioua s'est présentée hier devant le siège de la Direction Aval de Sonatrach sise à cité Djamel à Oran dans l'espoir de plaider la cause des demandeurs d'emplois de la commune.

Une démarche qui n'a pas eu d'écho favorable de la part de la direction des ressources humaines de l'entreprise, laquelle a refusé, selon les concernés, de recevoir ladite délégation, en dépit du fait que cette dernière s'est présentée sous la bannière de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA). «Nous nous sommes déplacés à Alger il y a moins d'un mois où nous avons exposé dans le détail nos problèmes et nos préoccupations au directeur central de Sonatrach chargé de la sécurité industrielle. Ce dernier, qui a été assez sensible à nos attentes, nous a vivement recommandé de nous rapprocher du directeur des ressources humaines de Sonatrach Aval, vu qu'un recrutement de pas moins de 350 agents de sécurité allait être effectué ces jours-ci», affirment les jeunes chômeurs de Bethioua. Cette liste, ont-ils souligné, «devra être rendue publique le 27 du mois en cours». Pour les représentants des demandeurs d'emploi de Bethioua, «force est de constater que les différents recrutements effectués par Sonatrach ont de tout temps écarté les enfants de Bethioua au profit d'autres recrues». C'est ce qui explique, selon le mêmes sources, qu'on retrouve «des travailleurs qui viennent d'autres wilayas». «Certes, nous sommes tous algériens, et en tant que tels, nous avons tous le droit légitime de prétendre à un emploi dans cette société publique.

Mais le fait que la zone pétrochimique est située au niveau de notre commune, avec tout ce que cela induit comme désagréments à la population locale, notamment sur le plan environnemental, devrait nous donner un droit de primauté en matière de recrutement», ont-ils soutenu.

A noter, par ailleurs, qu'un autre groupe de travailleurs recrutés dans le cadre du dispositif DAIP, dont les contrats arrivés à terme n'ont pas été renouvelés, s'était également déplacé à Aval pour plaider leur cause auprès du directeur des ressources humaines de la société.